la région jonctionnelle iléocécale présente de nombreuses caractéristiques considérées comme caractéristiques d’un sphincter gastro-intestinal. Ainsi, la jonction entre l’intestin grêle et l’intestin grêle est marquée chez de nombreuses espèces par un épaississement considérable de la couche musculaire circulaire, et des études physiologiques ont révélé des propriétés similaires à d’autres zones sphinctériennes. La région génère une pression tonique et présente des réponses à la distension, à la stimulation nerveuse et aux agents pharmacologiques clairement différentes de l’iléon et du côlon adjacents., Les facteurs responsables de la génération et du maintien du tonus dans ce sphincter restent cependant obscurs. Bien que les nerfs extrinsèques ne semblent pas jouer un rôle significatif, l’importance a été diversement attribuée aux contributions des nerfs intrinsèques, du tonus myogène et des facteurs élastiques. La fonction de cette région chez l’animal intact n’a pas été étudiée de manière approfondie ni clairement définie. Cependant, les observations chez les animaux et chez l’homme suggèrent que le sphincter iléocolonique agit de concert avec l’iléon adjacent pour stocker le chyme dans l’intestin grêle distal et l’expulser périodiquement dans le côlon., L’activité coordonnée est particulièrement visible après la nourriture lorsque l’augmentation de l’activité iléale combinée à la relaxation du sphincter favorise la vidange rapide du contenu iléal. Des études cliniques et expérimentales indiquent que la présence d’un sphincter iléocolonique intact peut augmenter la survie et réduire la morbidité après une résection étendue de l’intestin grêle. En empêchant le reflux du contenu colique, le sphincter peut servir à minimiser la colonisation de l’intestin grêle par la flore bactérienne du gros intestin., La réponse du sphincter iléocolonique à la distension du gros intestin semble très variable et peut dépendre davantage de l’ampleur de la pression intracolonique générée plutôt que d’anomalies héritées ou acquises de l’anatomie de la zone jonctionnelle.