Lorsque dans le cours des événements humains . . .,nent; ayant considéré aussi mûrement que le temps le permettra les circonstances desdites colonies, estime qu’il est de notre devoir indispensable de faire les déclarations suivantes de notre humble opinion, en respectant les droits et libertés les plus essentiels des colons, et des griefs sous lesquels ils travaillent, en raison de plusieurs actes tardifs du Parlement

I

que les sujets de Sa Majesté dans ces colonies, doivent la même allégeance à la couronne de Grande-Bretagne, qui est due à ses sujets nés dans le royaume, et toute la subordination due à cet organe Auguste le Parlement de Grande-Bretagne.,

II

que les sujets liégeois de Sa Majesté dans ces colonies, ont droit à tous les droits et Libertés inhérents à ses sujets nés naturels au sein du Royaume de Grande-Bretagne.

III

Qu’il est inséparablement essentiel de la liberté d’un peuple, et l’incontestable droit des Anglais, qu’aucun des taxes imposées sur eux, mais avec leur propre consentement, donné personnellement, ou par leurs représentants.

IV

que les habitants de ces colonies ne sont pas représentés à la Chambre des communes en Grande-Bretagne et ne peuvent pas l’être en raison de leur situation locale.,

V

que les seuls représentants du peuple de ces colonies, sont des personnes choisies par eux-mêmes, et qu’aucun impôt n’a jamais été, ou peut être imposé constitutionnellement sur eux, mais par leurs législatures respectives.

VI

que toutes les fournitures à la couronne, étant des dons gratuits du peuple, il est déraisonnable et incompatible avec les principes et l’esprit de la Constitution britannique, que le peuple de Grande-Bretagne accorde à Sa Majesté Les biens des colons.,

VII

ce procès devant jury est le droit inhérent et inestimable de tout sujet britannique dans ces colonies.

VIII

que le défunt acte du Parlement, intitulé, Une loi pour l’octroi et l’application de certains droits de timbre, et d’autres droits, dans les colonies britanniques et les plantations en Amérique,etc., en imposant des impôts aux habitants de ces colonies, et ladite loi, et plusieurs autres lois, en étendant la compétence des tribunaux de L’Amirauté au-delà de ses anciennes limites, ont une tendance manifeste à subvertir les droits et libertés des colons.,

IX

que les droits imposés par plusieurs actes tardifs du Parlement, en raison des circonstances particulières de ces colonies, seront extrêmement lourds et graves; et de la rareté de l’espèce, le paiement de ceux-ci absolument impraticable.

X

que, comme les profits du Commerce de ces colonies se concentrent finalement en Grande-Bretagne, pour payer les manufactures qu’elles sont obligées de prendre de là, elles contribuent finalement très largement à toutes les fournitures qui y sont accordées à la Couronne.,

XI

que les restrictions imposées par plusieurs actes tardifs du Parlement, sur le commerce de ces colonies, les rendront incapables d’acheter les manufactures de Grande-Bretagne.

XII

que l’augmentation, la prospérité et le bonheur de ces colonies, dépendent de la pleine et libre jouissance de leurs droits et libertés, et d’un rapport avec la Grande-Bretagne mutuellement affectueux et avantageux.

XIII

que c’est le droit des sujets britanniques dans ces colonies, de pétitionner le roi, ou L’une ou L’autre chambre du Parlement.,

enfin, qu’il est du devoir indispensable de ces colonies, du meilleur des souverains, de la mère patrie et d’elles-mêmes, de s’efforcer, par une adresse loyale et dévouée à Sa Majesté, et d’humbles demandes aux deux chambres du Parlement, d’obtenir l’abrogation de la loi pour l’octroi et l’application de certains droits de timbre, de toutes les clauses de toutes les autres lois du Parlement, par lesquelles la compétence de l’Amirauté est étendue comme indiqué ci-dessus, et des autres lois tardives pour la restriction du commerce Américain.

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